C’est un fait. Les femmes demeurent moins bien rémunérées que les hommes en France et en Europe. Selon une analyse effectuée par Eurostat, les femmes européennes gagnent, en moyenne, 16 % de moins que leurs collègues masculins.
En France, l’écart des salaires reste assez proche de la moyenne européenne : 15 %.
Puisqu’aucune progression n’a été relevée en la matière, l’arrêt de travail symbolique des femmes a été reconduit cette année. Ainsi, depuis le 6 novembre 15h35 et jusqu’au 31 décembre 2018, les femmes françaises travaillent gratuitement. Depuis cette date, le salaire des hommes dépasse en effet, en cumulé, celui des femmes en année complète.
Ces inégalités ne se limitent pas au cercle salarial. Le monde de l’entrepreneuriat est également concerné. Zoom sur l’article dédié et publié par Les Échos de la Franchise.
Des inégalités qui persistent
Les chiffres provenant de l’association Femmes chefs d’entreprises sont très précis. Seulement 25 % de femmes françaises étaient à la tête d’une entreprise en 2017. Une statistique assez inattendue puisque qu’elles étaient près de 5 millions (18 %), selon l’Agence France Entrepreneur (AFE) à déclarer vouloir créer ou reprendre une entreprise dans les deux ans suivants 2014.
Cette tendance s’est affirmée en 2016 puisqu’elles étaient 27 % à être ou avoir été dans un lancement d’activité entrepreneuriale (source : Insee-Réseau Entreprendre-AFE).
Malheureusement, le secteur de la franchise n’est pas épargné par les inégalités entre femmes et hommes entrepreneurs. 57 % des franchisés en 2017 étaient des hommes selon la Fédération Française de la Franchise.
La part des femmes entrepreneurs en croissance
2017 a définitivement été une année fructueuse vis-à-vis de la condition féminine. Une étude menée par Global Entrepreneurship Monitor a démontré que le taux d’activité entrepreneurial des femmes avait augmenté de 10 % sur une durée de deux ans et avait ainsi réduit de 5 % l’écart entre les hommes et les femmes entrepreneurs.
Les chiffres à retenir :
• En 2013 et 2014, 38 % des créateurs d’entreprises individuelles étaient des femmes.
• Aujourd’hui, elles sont 40 % et 43 % à être à la tête d’une franchise.
Ces dernières années, de plus en plus de réseaux de franchise ont pris conscience de l’importance d’intégrer des femmes au sein de leurs entreprises. D’ailleurs certains n’hésitent pas à essentiellement recruter des femmes. À l’image de l’enseigne Helen Doron English dont le développement en franchise est organisé par Elisabeth Ruelle-Mégrelis.
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