Les valeurs, la motivation, les compétences entrepreneuriales d’un candidat à la franchise ne sont pas toujours suffisantes pour qu’il puisse mener à bien son projet. L’un des principaux obstacles à sa réussite professionnelle est bien souvent le montant, trop faible, de son apport personnel. Le Parisien et Les Echos de la Franchise s’intéressent aux solutions pour bien préparer son plan de financement.
Un bon apport personnel est une condition impérative pour intégrer un réseau de franchise. Il existe des domaines d’activités dans lesquels se lancer en tant que franchisé peut être particulièrement onéreux. Il est évident qu’ouvrir, par exemple, un restaurant équipé de toutes les installations nécessaires à son bon fonctionnement coûte cher. Il est donc primordial, pour un(e) candidat(e) à la franchise qui pense avoir identifié l’enseigne de ses rêves, de commencer par bien se renseigner.
Bien se préparer en consultant L’Indicateur de la Franchise
Première étape : le(a) candidat(e) devra glaner un maximum d’informations sur le réseau qu’il(elle) convoite afin d’éviter toute sortes d’écueils. Et pour cela, rien de mieux que de se procurer un audit de satisfaction des franchisés de l’enseigne déjà installés. C’est justement ce que propose L’Indicateur de la Franchise. Des enquêtes d’opinion réalisées auprès des franchisés sur la base de 50 critères d’évaluation. Elles renseignent sur la situation actuelle et les perspectives de développement des réseaux audités.
Si la consultation de l’audit du réseau est concluante, il est temps pour le(a) candidat(e) d’évaluer et de constituer son apport personnel. Il s’agit d’une étape capitale dans la réalisation de votre projet.
Deuxième étape : se renseigner auprès de la tête de réseau, sur le montant exact de l’apport personnel qui lui sera nécessaire.
Comment constituer cet apport personnel ?
Ouvrir sa propre franchise est une entreprise coûteuse. Plusieurs moyens existent aujourd’hui pour vous permettre de financer votre projet.
- L’épargne personnelle
Vos économies personnelles sont la base de tout. Pour financer votre projet, vous devrez piocher dans votre épargne privée, votre Livret A par exemple. Vous avez également la possibilité de récupérer les économies de votre plan d’épargne entreprise (PEE) ainsi que de votre plan d’épargne logement (PEL) dans la mesure où vous souhaitez acheter votre local commercial ou professionnel. À noter toutefois que, dans ce cas, le local doit comprendre votre lieu de résidence.
- L’emprunt bancaire
Dès lors qu’une demande est déposée auprès d’une enseigne, le ou la candidate entre dans un processus de recrutement classique (stages d’immersion, entretiens, etc.) Si sa candidature est retenue, il élaborera avec sa tête de réseau un business plan qu’il devra présenter, dans la grande majorité des cas, à son banquier afin de le convaincre de participer au financement de son projet.
« Les banques demandent généralement au candidat ou à la candidate un apport personnel équivalent à environ 30 % du besoin de financement », explique le Parisien. Pourquoi ?
Pour 2 raisons :
- Premièrement, « un apport personnel permet d’évaluer l’engagement du porteur de projet »
- Deuxièmement, « le financement des besoins immatériels est difficilement assuré par les banques en l’absence de prise de garanties adéquates »
C’est pourquoi, nombreux sont les candidats à avoir été contraints à abandonner leur projet rêvé pour un autre, moins coûteux, en se tournant vers une autre enseigne qui correspond sans doute moins à leurs véritables aspirations professionnelles.
Aujourd’hui, 60 % des têtes de réseaux estiment que les capacités de financement des franchisés est le frein principal au développement de leur enseigne. Pourtant, renoncer n’est pas une fatalité. Une solution existe.
Le financement participatif
Les plate-formes de crowdfunding, ou financement participatif, sont une solution idéale pour compléter son apport personnel. En pratique, le candidat devra présenter son projet aux internautes et les convaincre d’investir dans son projet par le biais d’un don, d’une récompense, d’un prêt (ou crowdlending) ou encore d’achat de parts. Une solution qui, en 2018, est un véritable levier pour accéder à l’emprunt bancaire.
Toutefois, il est préférable de solliciter les services de ces plate-formes avant de se présenter à un rendez-vous bancaire. « Ainsi, le candidat arrivera à son rendez-vous avec une solution clé en main complétant cet apport », conseille Guillaume Miltin, chargé d’affaire franchise et commerce associé chez Lendopolis. « Sur les plate-formes de crowdlending, c’est surtout la cohérence entre l’apport personnel et le profil du candidat qui importe ».
Source : www.leparisien.fr